La couverture sociale relative à l'interruption volontaire de grossesse
Dans cet article très complet, notre partenaire Théorème nous apporte un éclairage sur le sujet.
Le 17 janvier 1975 survient la promulgation de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dite loi Veil. Depuis, toute femme enceinte, y compris mineure, qui ne souhaite pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin ou une sage-femme l’interruption de sa grossesse. En France, une interruption volontaire de grossesse (IVG) peut être pratiquée avant la fin de la 12e semaine de grossesse. Il existe deux méthodes d’IVG : la méthode médicamenteuse et la méthode chirurgicale aussi appelée instrumentale.
A savoir : 2 types d’IVG, et un protocole bien établi et obligatoire :
L’IVG médicamenteuse (prise de 2 médicaments – l’un interrompt la grossesse, l’autre provoque l’expulsion de l’embryon – au cours de 2 consultations médicales différentes) peut être réalisée :
https://www.planning-familial.org/fr/cout-et-remboursement-230
https://avortement.ooreka.fr/comprendre/remboursement-avortement
https://www.planetoscope.com/natalite/1830-.html
https://fr.statista.com/themes/4153/les-francais-et-les-ivg/
- soit en cabinet de ville auprès d’un médecin ou d’une sage-femme, en centre de santé ou en centre de planification et d’éducation familiale, jusqu’à la fin de la 5e semaine de grossesse (7e semaine d’aménorrhée, c’est-à-dire après le début des dernières règles) ;
- soit en établissement de santé (hôpital ou clinique) jusqu’à la fin de la 7ème semaine de grossesse (9e semaine d’aménorrhée).
- toutes les femmes assurées sociales ;
- les mineures qui sont ayant-droit d’un (ou d’une) assuré(e) social(e) ;
- les femmes bénéficiaires de l’aide médicale de l’État (AME).
- de l’établissement de santé (hôpital ou clinique) ;
- du type d’anesthésie (locale ou générale) ;
- et de la durée de l’hospitalisation.
- la consultation préalable à l’IVG de remise de consentement de la femme enceinte si elle n’a pas eu lieu en ville ;
- les analyses par méthodes biologique et échographique, préalables à l’IVG ;
- l’anesthésie locale ou l’anesthésie générale et sa consultation pré-anesthésie ;
- l’acte d’IVG et la surveillance ;
- l’accueil et l’hébergement ;
- la surveillance ainsi que la consultation de contrôle (avec ou sans échographie) ;
- la vérification de l’interruption de grossesse par méthode biologique ;
- le cas échéant, une injection d’anticorps anti-D pour les femmes de groupe sanguin rhésus négatif.
- la consultation de recueil de consentement ;
- l’échographie préalable ;
- les investigations biologiques préalables à l’IVG ;
- l’anesthésie ;
- l’IVG (associée éventuellement à l’injection d’anticorps anti D) ;
- les investigations biologiques ultérieures à l’intervention ;
- la consultation de contrôle.
- la consultation préalable à l’IVG de remise de consentement de la femme enceinte ;
- les deux consultations de délivrance des médicaments ;
- le prix de ces médicaments ;
- la consultation de contrôle ;
- l’éventuelle injection d’anticorps anti-D.
- la consultation préalable à l’IVG de remise de consentement de la femme enceinte si elle n’a pas eu lieu en ville ;
- les analyses de laboratoire préalables à l’IVG ;
- l’échographie préalable à l’IVG ;
- les deux consultations de remise des médicaments ;
- les médicaments ;
- la consultation de contrôle (vérification de l’interruption de grossesse par analyse de biologie ou par échographie) ;
- l’éventuelle injection d’anticorps anti-D pour les femmes de groupe sanguin rhésus négatif.
https://www.planning-familial.org/fr/cout-et-remboursement-230
https://avortement.ooreka.fr/comprendre/remboursement-avortement
https://www.planetoscope.com/natalite/1830-.html
https://fr.statista.com/themes/4153/les-francais-et-les-ivg/